Nouveau jour, nouvelle coiffure et nouvelle douille


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Notre troisième journée se déroula en solitaire. En effet, pas de guide, pas de chauffeur ni de planning. Qu’allons-nous faire? Ce que l’on sait faire de mieux. Nous ballader. La journée commence par le petit-déjeuner quotidien. Après cela, la ballade débute sous les directives du meilleur enfant en orientation. Alala, que ferions-nous sans lui? L’adolescent suit quand même les demandes de ses parents et les emmène dans de jolies rues coloniales ou d’autres rues marchandes. Dans une de ces rues, on aperçoit un salon de coiffure et on s’y arrête pour…vous ne le devinerez jamais!! …. mais voyons … se faire couper les cheveux!! Le prodige de l’orientation aussi appelé moi commence et après une heure et demie de débat et de lutte, car il faut savoir que les cheveux de celui-ci effrayaient le coiffeur n’ayant jamais vu de cheveux comme les siens! Il les a regardés, il a même appelé la patronne qui  a négocié au téléphone avec maman et papa la coupe du chérubin… Enfin, shampoing en position couchée, une grande bouffée d’air, le tout jeune coiffeur prend sa trousse, saisit les ciseaux…et hop, c’est parti!! Il vient après une heure à bout de ma tignasse. Le guide en herbe devient désormais un bon vietnamien!

Chose inattendue me direz vous, deux filles ont aussi voulu se faire dorloter, masser et changer de coupe. La petite, raisonnable n’a demandé que les pointes tandis que l’autre… Nous avons une nouvelle soeur, une autre fille dans la famille!! Quoi qu’il en soit, mademoiselle s’est permise de râler alors qu’elle avait décidé de la coupe qu’elle avait montré sur le catalogue. Elle a fait la tronche pendant quelques minutes ou heures je ne sais plus sans pour autant gâcher le reste de notre journée.

Après le coiffeur, escales patisseries, café et shopping: on cherchait depuis deux jours une ceinture pour tenir le short de Salomé! Finalement et en désespoir de cause, la petite dernière s’ est retrouvée avec une nouvelle robe  plus légère sur le dos et une autre robe  plus chic qui servira pour une prochaine grande occasion toute spéciale cette année encore… Avant de continuer la journée: direction hôtel pour se faire commander un taxi qui nous emmènera au Musée d’Ethnologie du Vietnam. Après plus de deux heures de culture, une mauvaise surprise nous attend. Notre chauffeur de taxi n’a pas tenu sa promesse de venir nous rechercher deux heures après et nous voilà bloqués à quelques kilomètres du centre. Après une attente, une longue hésitation et des explications en vietnamien (à la tête de maman, les gens croient qu’elle parle la langue!) comment et quels bus prendre, nous décidons de ne pas prendre les transports en commun, moyen trop compliqué pour notre trajet et plus cher que prendre un taxi à 8 (106 000 dongs à l’aller = Fr. 5.10 env.)! Il nous dépose dans la vieille ville. Toujours sous la conduite de l’enfant boussole, nous nous rendons dans un petit restaurant recommandé par notre guide Cuong (Bár Dân 49: Gia Truyên) pour déguster un phô, soupe typique vietnamienne qu’on mange à longueur de jounée, faite de nouilles, viande et herbes fraîches. Il y a la queue, c’est bon signe. Les enfants mangent à une table, hauteur occidentale, tandis que les parents sur de petits escabots de 30 cm. L’enfant prodige réussit un tour de force en dosant comme un taguenet la sauce piquante. Il en souffrit mais en vint à bout!

Sur le chemin du retour à l’hôtel, le grand frère réussit encore aujourd’hui à se faire douiller par une vendeuse dans la rue: elle lui fait porter de force ses paniers remplis de fruits pour que les chers parents fassent une photo-souvenir! Elle a pu ainsi leur vendre ses bananes plus cher!! Mise à part ça, le retour se passa sans encombre.

Les parents décidèrent d’aller encore se ballader et surtout pour assister à 21h00 au spectacle quotidien patriotique de la descente du drapeau devant le mausolée de Ho-Chi Minh alors que les enfants rentrèrent dans leurs chambres et c’est d’ici que je vous parle.