Des touristes dans le delta du Mékong

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La journée commence tôt. Nous quittons Saigon Pour nous rendre dans le delta du Mékong.

Réveil donc à 6h45 et le départ de l’hôtel est fixé à 8h00. Je ne sais pas pourquoi on se réveille si tôt vu que nous sommes prêts après 10 minutes et que nous attendons les autres (filles plus parents)! Petit-déjeuner à l’hôtel: les filles se font plaisir, il y a des pancakes!! Après, nous finissons tranquillement les préparatifs du départ et partons avec un nouveau chauffeur. Après 1 minute de route, nous nous rendons compte que nous avons oublié les chapeaux pointus à l’hôtel. Nous nous arrêtons et un employé de l’hôtel arrive en scooter avec nos 8 chapeaux! Et la route continue pendant 90 minutes où nous arrivons à My Tho. Nous prenons le bateau jusqu’à un petit village où la noix de coco est reine et le miel le roi. Nous dégustons un thé au miel et citron avec des cacahuètes et noix de coco confites.

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Reprenons le bateau pour quelques kilomètres et changeons de transport pour une petite barque à rames pour aller déguster des fruits dans un village et écouter de la musique du pays. Ce sont essentiellement des femmes pour ce genre de travail, qui rament … et dans la vie et en bateau!20150416_070823

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Sur la table se trouvent des morceaux de papaye, de mangue, d’ananas, de pomme d’amour et des fruits du jacquier. Dans une petite soucoupe, du sel avec des cacahuètes moulues pour l’ananas, la pomme et la papaye. Pas que de bonnes surprises d’ailleurs … D’autres petits groupes de touristes arrivent … ils font le même tour touristique que nous! La plupart des Européens présents sur la terrasse laissent le fruit du jacquier et la pomme d’amour qui n’avait pas beaucoup de goût. Après cela, nous marchons, tout comme un autre groupe de touristes, dans le village pour rejoindre des calèches tirées par de petits chevaux pour nous rendre à une fabrique de caramel au lait de coco et là, d’autres groupes de touristes nous avaient précédés! Les garçons se sont amusés à emballer les caramels.

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Quelques minutes plus tard et et des milliers de dong dépensés, nous marchons jusqu’à un restaurant sur un petit lac entouré de fleurs de lotus. L’endroit est très beau, mais rempli de groupes venus d’ailleurs…aucun vietnamien du coin! Trop de plats. Nous avons droit à « des rouleaux de feuille de riz garnis de poisson, salade, herbes aromatiques », préparés devant nous par une très jolie jeune fille sur qui tous les garçons ont flashé! Une crêpe spéciale aux crevettes, du poulet caramélisé, du boeuf sauté, des crevettes et le tout accompagné de riz. Nous sommes littéralement servis par cette même jeune jolie serveuse qui a littéralement plu aux garçons!

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Repus, nous repartons en bateau pour rejoindre la maison dans laquelle nous passerons la nuit. Sur le bateau, il a fallu digérer les bons plats et la belle vision de la jolie serveuse, et j’ai réussi à dormir juste à côté du moteur!! Quel type extraordinaire quand même!

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Nous arrivons à 15h30 chez notre hôte et tout le monde ne refuse pas une petite sieste! Après une heure de pause suivie d’une petite promenade dans le verger et de nouveau une pause-écriture de cartes postales, nous devons passer aux fourneaux. Petite déception toutefois: nous devons faire des nems dont toute la farce était déjà préparée…il ne restait plus qu’à les rouler!! Au nombre de l’octofamille, c’est fini en 10 minutes à tout casser!!

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Passons à table: Il y a bien entendu nos nems, des beignets de fleur de bananier, une soupe, du riz blanc, du porc mariné. et ce même genre de rouleaux de galettes de riz qu’à midi garnis de poissons, de nouilles, d’ananas et d’herbes. Banane comme dessert.

A la fin du repas, nous avons droit à une petite dispute comme on les aime, une vraie que seule l’octofamille sait les vivre! Lol … Si je dois tenter de donner une petite explication de psychothérapie familiale, je dirais que c’est tout un mélange de tensions retenues, de plaisir de nous retrouver et la perspective que le voyage va prendre fin imminemment.

Et du coup, les natels confisqués et tout le monde au dodo.

A demain

Nouveau jour, nouvelle coiffure et nouvelle douille


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Notre troisième journée se déroula en solitaire. En effet, pas de guide, pas de chauffeur ni de planning. Qu’allons-nous faire? Ce que l’on sait faire de mieux. Nous ballader. La journée commence par le petit-déjeuner quotidien. Après cela, la ballade débute sous les directives du meilleur enfant en orientation. Alala, que ferions-nous sans lui? L’adolescent suit quand même les demandes de ses parents et les emmène dans de jolies rues coloniales ou d’autres rues marchandes. Dans une de ces rues, on aperçoit un salon de coiffure et on s’y arrête pour…vous ne le devinerez jamais!! …. mais voyons … se faire couper les cheveux!! Le prodige de l’orientation aussi appelé moi commence et après une heure et demie de débat et de lutte, car il faut savoir que les cheveux de celui-ci effrayaient le coiffeur n’ayant jamais vu de cheveux comme les siens! Il les a regardés, il a même appelé la patronne qui  a négocié au téléphone avec maman et papa la coupe du chérubin… Enfin, shampoing en position couchée, une grande bouffée d’air, le tout jeune coiffeur prend sa trousse, saisit les ciseaux…et hop, c’est parti!! Il vient après une heure à bout de ma tignasse. Le guide en herbe devient désormais un bon vietnamien!

Chose inattendue me direz vous, deux filles ont aussi voulu se faire dorloter, masser et changer de coupe. La petite, raisonnable n’a demandé que les pointes tandis que l’autre… Nous avons une nouvelle soeur, une autre fille dans la famille!! Quoi qu’il en soit, mademoiselle s’est permise de râler alors qu’elle avait décidé de la coupe qu’elle avait montré sur le catalogue. Elle a fait la tronche pendant quelques minutes ou heures je ne sais plus sans pour autant gâcher le reste de notre journée.

Après le coiffeur, escales patisseries, café et shopping: on cherchait depuis deux jours une ceinture pour tenir le short de Salomé! Finalement et en désespoir de cause, la petite dernière s’ est retrouvée avec une nouvelle robe  plus légère sur le dos et une autre robe  plus chic qui servira pour une prochaine grande occasion toute spéciale cette année encore… Avant de continuer la journée: direction hôtel pour se faire commander un taxi qui nous emmènera au Musée d’Ethnologie du Vietnam. Après plus de deux heures de culture, une mauvaise surprise nous attend. Notre chauffeur de taxi n’a pas tenu sa promesse de venir nous rechercher deux heures après et nous voilà bloqués à quelques kilomètres du centre. Après une attente, une longue hésitation et des explications en vietnamien (à la tête de maman, les gens croient qu’elle parle la langue!) comment et quels bus prendre, nous décidons de ne pas prendre les transports en commun, moyen trop compliqué pour notre trajet et plus cher que prendre un taxi à 8 (106 000 dongs à l’aller = Fr. 5.10 env.)! Il nous dépose dans la vieille ville. Toujours sous la conduite de l’enfant boussole, nous nous rendons dans un petit restaurant recommandé par notre guide Cuong (Bár Dân 49: Gia Truyên) pour déguster un phô, soupe typique vietnamienne qu’on mange à longueur de jounée, faite de nouilles, viande et herbes fraîches. Il y a la queue, c’est bon signe. Les enfants mangent à une table, hauteur occidentale, tandis que les parents sur de petits escabots de 30 cm. L’enfant prodige réussit un tour de force en dosant comme un taguenet la sauce piquante. Il en souffrit mais en vint à bout!

Sur le chemin du retour à l’hôtel, le grand frère réussit encore aujourd’hui à se faire douiller par une vendeuse dans la rue: elle lui fait porter de force ses paniers remplis de fruits pour que les chers parents fassent une photo-souvenir! Elle a pu ainsi leur vendre ses bananes plus cher!! Mise à part ça, le retour se passa sans encombre.

Les parents décidèrent d’aller encore se ballader et surtout pour assister à 21h00 au spectacle quotidien patriotique de la descente du drapeau devant le mausolée de Ho-Chi Minh alors que les enfants rentrèrent dans leurs chambres et c’est d’ici que je vous parle.